lieu culturel en milieu rural
création et culture en plein champs

Naviguant avec humour à travers les âges, il nous propose des expériences sensitives, nous amène à repenser nos perceptions habituelles, à imaginer l’inatteignable, jusqu’à nous projeter au cœur de chaque atome qui nous relie. Et peu à peu la ville devient le miroir de l’univers entier. Elle se fait science, questions, poésie, et par-dessus tout : imagination. Dépeignant en filigrane le quotidien d’un balayeur de rue philosophe, la visite nous amène finalement à questionner les apparences... Sommes-nous ce qui est visible de nous ? De l’histoire de la ville à l’histoire de la vie, un spectacle invitant à regarder le monde d’un nouvel œil

Eric, agent de propreté de la voirie, connu pour sa passion de l’histoire, nous embarque à sa façon dans une visite guidée des rues qu’il connaît si bien.

Rémy construit des tongues drums à partir de bonbonnes de gaz recyclées. Ces instruments aux sonorités douces et envoûtantes se mêlent parfaitement aux créations de Sylvain Trabut. 

Depuis un castelet cette peuplade végétale va prendre vie et se mouvoir en rythme sur de douces mélodies.

De la famille lointaine vient visiter une femme et son nouveau-né. Il dort. Tous attendent son réveil. Que vont-ils se dire ? Sous couvert de la bienséance, elle sait qu’elle doit bien les accueillir et en même temps trouve que c’est exactement le bon moment pour tout lâcher.

Un pur moment d’idiotie.

Elles sont deux. Eva et Isa. Isa et Eva.

Elles n’ont plus l’âge de faire des galipettes ou des sauts de la mort dans leurs dunes préférées ; plus l’âge non plus des premières soirées, des premiers émois. Mais le temps d’une nuit au rythme de la musique indispensable à leur vie, autour d’un bon verre de vin et entourées de leurs albums de famille, elles vont se raconter l’une et l’autre, l’une à l’autre.

Les souvenirs lointains, les rêves de beaux lendemains, les désirs brûlants, les peurs et les démons sans cesse à combattre, les chaudes larmes, les joies intenses.

La joie d’être là. Dans la vie, toujours, à chaque instant.

Le temps d’une soirée. Elles sont deux, non elles sont multiples.

"Un jour, ou plutôt une nuit, j’ai été réveillée par une vague qui est partie de mes pieds et est remontée jusque dans mes joues : un flux rouge, une vapeur chaude, une onde d’énergie. Submergée par cette dynamique, cette joie brûlante, j’ai été tentée de crier mais j’ai souri… 

Ce n’était pas de la jouissance mais une bouffée de chaleur…

Incroyable ALERTE d’un changement radical dans mon corps et ma vie !"

La ménopause est un mot vulgaire, rempli d’images dégradantes... Vieillir est un mot qui fait peur toujours associé à la diminution ou àla perte et tout particulièrement au féminin : « La vieillesse faut ce la préparer ! »

1968 : Premier tour du monde à la voile en solitaire. Donald Crowhurst fait croire qu’il avance dans la course avant de sombrer dans la folie. Bernard Moitessier renonce à la victoire pour préserver son intégrité et décide de continuer sur la mer. A la croisée des destins épiques de ces deux hommes, Aurélien Zolli interroge ses propres choix : où se trouve la liberté ? Quelle en est la trajectoire ? Que faire de ses attachements ?

Un violoncelle, un fauteuil, des gramophones, un ordinateur forment un cocon aux airs à la fois surannés et contemporains, qu’elle souhaite propice à la confidence. Mais c’est sans compter sur la récalcitrance de Régine, l’épaisseur des carapaces qu’elle a construites autour de ses blessures. Régine, personnage à la fois clownesque et déchirant, revit ses 20, 30, 40 ans et les étapes qui ont jalonné sa vie de femme. Entre les mots, par la musique qui les lie plus qu’elle ne le pensait, Bénédicte découvre peu à peu la femme qui se cachait derrière l’image d’Epinal de sa mamie gâteau. D’autres figures de sa famille, croquignolesques, terribles ou attachantes, apparaissent en ricochet. Elle saisit alors progressivement des résonances entre ses empêchements et ceux de sa lignée, ses goûts, ses talents aussi.

Bénédicte approche de la quarantaine et se pose quelques questions. Elle invite sa grand-mère, Régine, pour un thé au milieu de son univers musical afin de mettre en perspective sa vie à elle avec celle de son aïeule.

Au fil de l’échange, grâce à la profondeur du violoncelle, des bribes de souvenirs enfouis refont tout de même surface :

Une femme se questionne sur les liens entre féminin et folie ; quand la domination et l’oppression emmènent les femmes au bord du gouffre… 

Elle témoigne, revisite leurs états, leurs conditions. 

Par les figures féminines tragiques, elle met en lumière la dimension sociale et politique de leur folie. Elle sortira de l’expérience, riche et plus libre de commencer une vie nouvelle.

Constitué de fragments de différents textes, un récit se construit, les juxtapositions faisant surgir du sens. Le choix des matériaux est varié avec des formes de langage composites : récit, incarnation d’une parole, organicité d’un mouvement, jusqu’à une partition plus formelle engageant des objets, allant vers un corps marionnettique.

Y a-t-il toujours, la retraite venue, la possibilité́ de croire en l’amour ?  Y a-t-il en chacun de nous, alors qu’on se retrouve seul, frappé non seulement par l’âge mais aussi par un décès ou une séparation, les ressources et la joie de vivre nécessaires pour continuer à penser que la vie est belle et vouloir la vivre entièrement ? Les hommes et les femmes qui se retrouvent chaque semaine à la Dolce Vita, un dancing tenu par Luigi, ont pour leur part décidé́ que « Oui ». Qu’ils soient sexagénaires ou septuagénaires, qu’ils habitent la ville ou la campagne, qu’ils y viennent pour le seul plaisir de danser, pour boire un verre entre ami(e)s ou au contraire avec l’espoir d’y trouver le « grand amour », toutes et tous, à travers leurs échanges ou leurs confidences, témoignent que, malgré́ les aléas de l’existence et le poids de la solitude, l’Amour n’a pas d’âge et « Oui », la vie vaut d’être vécue pleinement et de bout en bout. Librement inspiré de témoignages réels, L’Amour n’a pas d’âge donne à entendre la voix, parfois légère, parfois amère, mais toujours touchante, de celles et ceux qui, leur existence professionnelle et familiale accomplies, ont décidé́ de ne jamais se mettre en retraite de la Vie.

Je pars rassemble sous la forme d'une litanie les actes et les vies de peuples et de figures populaires en lutte contre toutes les formes d'oppressions, à travers l'histoire et le monde entier. 

A l'origine de cette pièce, il y a une volonté de partager la mémoire de celles et ceux qui combattent pour la liberté, une volonté de mettre en lumière l'inventivité, l'idéalisme et même parfois l'humour des mouvements d'émancipations. 

Les lieux, les paysages, les particularités géographiques de leurs terres de luttes accompagnent leur évocation, forment ensemble un flux d'images, une fresque fugace. 

Solo d'humeur russe pour actrice émotionnellement élastique est le récit drôlatique et mélancolique d'une actrice qui, guidée par Tchekhov, son auteur chéri, visite ses souvenirs dans une interprétation en "montagne russe" : foisonnante et pleine d'auto-dérision. 

Elle y convoque le personnage de Nina dans La mouette, Graal de toute jeune première, mais aussi une mère fantasque et castratrice, un oncle dans le rôle de la "bonne fée", des professeurs un peu givrés et toute une galerie de personnages attachants.

Une femme, seule, écrit à un homme qui ne lui répond jamais. Enfermée dans son cloître, elle bouscule la bienséance, remplit l'espace. Tentant par tous les moyens d'atteindre son amant, sa parole utilise tous les contours et les stratégies possibles. Elle ne se lamente pas. Elle élabore, elle construit, elle joue.

Ce texte de 1669 - échange épistolaire à une seule voix – interroge notre rapport à la fiction et à la solitude.

Ici, la femme abandonnée et amoureuse n'est pas une victime, c'est une force créatrice.

Petit mousse est fait d’air, de savon et d’eau.

Il se transforme et prend vie comme la glace, la neige et les nuages.

Il évoque le processus de vie, grandit pour devenir un géant mais reste fragile et éphémère. Il est fébrile et s’envole d’un rien.

Petit mousse voyage dans un monde tout blanc où les montagnes changent où la vie ne tient qu’à un fil.

Il peut disparaître lorsqu’il fond sous la chaleur et réapparaître sous une autre forme pour renaître à nouveau. Il laisse apparaître un corps, des pieds pour marcher, une tête pour penser, des ailes pour

voler.

Parfois il se démultiplie et aime se coller à d’autres petits mousses lorsqu’il en rencontre.

Petit mousse cherche à vivre avec son corps de mousse et son petit être fébrile pour devenir grand et fort comme les autres.

La Riposte - contre-attaque poétique du  service public. Brigade d'Irruptions Pluridisciplinaires dont le but est de créer et délivrer des "gestes artisitques" pour la rue et les pas de portes.

L’Épopée de Gilgameš est la première œuvre littéraire connue et prend racine en Mésopotamie. Sa puissance et sa simplicité en font un texte qui résonne encore des millénaires après avoir été écrit.

Mêlant mythe fondateur et poésie primitive, Anne-Marie Beeckman s’empare de la profondeur et de la complexité du récit et le révèle à nouveau. L’art poétique dévoile alors les questions fondamentales et intemporelles de la légende : comment faire face à la peur de la mort, à la peur du vide, à la solitude, l’injustice, la souffrance ? En somme, comment entrer en possession de soi et de son temps ?

Notre spectacle veut parler de l'humain en renouant avec l'archaïque, se placer du côté de la vie pour parler de la peur de la mort. Nous voulons faire se rencontrer le conte, la langue du poète et notre théâtralité. Entrer dans le prisme féminin d’Anne-Marie Beeckman qui propose un étrange miroir contemporain de l'épopée.

Le groupe Carri'olé, à partir d'un travail d'immersion en territoire gersois axé sur  la rencontre intergénérationnelle entre des écoles et des EHPAD pour son projet des Petits Chaperons Verts, collecte des paroles, des histoires, des sons... Une matière qui va nourrir les artistes et leur permettre de créer un répertoire de musique et chansons originales. 

Au terme de ce travail de création, le concert, "L'Echappée Belle", sera donné à La Petite Pierre , succédant à une résidence in situ.

Dans  les prisons, la colère gronde...Les méchants se rebellent, ils  réclament justice et veulent être entendus. Grâce à ce tribunal peu  commun, Grimhilde, la belle-mère de Blanche-neige va pouvoir exprimer SA  version des faits, ses souvenirs d'enfance.

Les  spectateurs vont assister à un procès, présidé par Thémis, la déesse de  la justice en personne. A l'issue de la plaidoirie, ils devront juger  Grimhilde et déterminer si oui ou non elle est réellement coupable de  méchanceté. Nos certitudes pourraient bien être ébranlées face à la  glaçante mais captivante Grimhilde...

Un spectacle qui donne enfin la parole aux méchants des contes de fées!

Dans un lieu indéterminé et dans un temps suspendu, sont réunies toutes les femmes décédées par «féminicide » : riches et pauvres, cultivées ou analphabètes, rebelles ou soumises. Enfin délivrées de leur condition de victimes silencieuses, elles nous racontent, chacune à travers un monologue qui lui est propre, leurs histoires venues des quatre coins du monde : Italie, Mexique, Afrique, Inde, France, Japon, ...

Un roi autoritaire, une fille face à son destin de princesse, un troubadour qui se joue des mots et des situations. Le Mariage de Micka est un conte musical contemporain qui raconte l'émancipation d'une fille face à la figure patriarcale. C'est un voyage initiatique, poétique et amusant.

Petit traité de toutes vérités sur l’existence propose de libérer l’Humanité de la responsabilité de trouver le Sens de la Vie en livrant à l’humanité toute entière les réponses aux mystères de l’existence, rien que ça.

 Avec beaucoup d’autodérision et de poésie, ce texte adapté de l’essai teinté d’humour de Fred Vargas mêle réflexions à portée universelle et d'anecdotes personnelles.

Seule en scène, Céline Pérot nous invite à nous interroger avec légèreté et sincérité sur la complexité de notre rapport au monde, aux autres, nos liens intimes et familiaux.

Écriture chorégraphique sur la trace, les mémoires laissées par nos ancêtres.

Espace intemporel où la matière du corps réinvente l'histoire de souvenirs, où mots et corps; paroles et mouvements se croisent.

De quoi sommes-nous faits? Que reste t-il de nous après..?

Pièce inspirée d'une coutume des femmes andalouses, la tradition des "cœurs cousus".