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Résidence du :

Du 01/06 au 07/06

Le travail d'écriture par le plateau aura déjà bien avancé mais il restera un travail de cohérence de l'ensemble du récit, d'agencement des différentes matières textuelles et jouées (dialogues / monologues / musique) pour que le voyage de cette femme et de sa grand-mère dans leur intimité à chacune et dans la découverte de l'autre puisse se faire de manière lisible et surprenante.

MADAME

MADAME

COMPAGNIE DU I

De :  Mathilde Dromard

Avec Mathilde Dromard et Véronika Soboljevski

Lumière Michèle Milivojevic

Création sonore Célyne Baudino

Assistant dramaturgie Thibault Patain

Théâtre clownesque et musical

Paca : Vaucluse

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Un violoncelle, un fauteuil, des gramophones, un ordinateur forment un cocon aux airs à la fois surannés et contemporains, qu’elle souhaite propice à la confidence. Mais c’est sans compter sur la récalcitrance de Régine, l’épaisseur des carapaces qu’elle a construites autour de ses blessures. Régine, personnage à la fois clownesque et déchirant, revit ses 20, 30, 40 ans et les étapes qui ont jalonné sa vie de femme. Entre les mots, par la musique qui les lie plus qu’elle ne le pensait, Bénédicte découvre peu à peu la femme qui se cachait derrière l’image d’Epinal de sa mamie gâteau. D’autres figures de sa famille, croquignolesques, terribles ou attachantes, apparaissent en ricochet. Elle saisit alors progressivement des résonances entre ses empêchements et ceux de sa lignée, ses goûts, ses talents aussi.

Bénédicte approche de la quarantaine et se pose quelques questions. Elle invite sa grand-mère, Régine, pour un thé au milieu de son univers musical afin de mettre en perspective sa vie à elle avec celle de son aïeule.


Au fil de l’échange, grâce à la profondeur du violoncelle, des bribes de souvenirs enfouis refont tout de même surface :




On a tous croisés au détour d’un repas de famille ou d’une machine à café, des humains qu’on aurait cru sortis d’un spectacle. Grossir le trait, et parfois pas tant que ça, pour entrer dans la chair savoureuse de ces icônes familiales ou professionnelles, c’est ma manière de résonner avec le tendrement ridicule de certains personnages du quotidien.

J’ai toujours cru à la puissance de l’intime pour toucher à l’universel. C’est pourquoi, depuis les débuts de la Compagnie du i, les spectacles que je crée s’inspirent toujours de mes questionnements de femme, d’artiste et de ceux de mes collaborateur/ices. Ils ont toujours mis en scène une ou des femmes. Elles apparaissent tantôt timides, maladroites, grandiloquentes, blessées, tyranniques, attachantes, exécrables, chantantes, dansantes, brinquebalantes... Comme de multiples facettes de celle que je suis et de celles que je rencontre. Les Préoccupations de mes personnages, leurs aspirations ne sont pas exclusivement féminines. Elles témoignent de comportements humains dans toute leur complexité, leur ridicule et leur charme.

J’affectionne particulièrement les clowns qui n’en ont pas l’air, à première vue. Ceux chez qui on soupçonne quelque chose mais dont la grandiloquence, la folie douce, se révèle au fur et à mesure que l’intimité grandit avec le public.


Soutiens : 

Coprod : Théâtre dans les Vignes (Cornèze 11) / Théâtre des Carmes (Avignon 84) // Soutiens : Culture Lub (Cabrières d'Aigues 84) / La Factory (Avignon) / Le Colombier des Arts (Plainoiseau 39) / L'Entrepont (Nice 06) / La Distillerie (Aubagne 13) / Le Théâtre de Pertuis (84) / Théâtre Transversal (Avignon)

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