lieu culturel en milieu rural
création et culture en plein champs

A cheval sur le dos des oiseaux est un texte somptueux qui donne la parole à une femme précaire,  considérée comme "arriérée" aux yeux de la société. De celles que d'ordinaire on écoute pas  vraiment. Là, on lui donne la parole. Cette femme nous raconte son histoire, son regard sur le monde et l'arrivée soudaine d'un nourrisson dans sa vie.  

A cheval sur le dos des oiseaux fait partie du projet des "Vingt-quatre heures de la vie d'une femme  " développé par la Langue Ecarlate.

Silence(s) est un huis clos généalogique, où la narratrice part en quête des silences familiaux.  Nous souhaitons explorer dans cette pièce notre rapport aux violences invisibles liées à  l'enfance, quel rôle la banalisation des actes et/ou des paroles des adultes joue-t-il dans la  construction de chaque individu ?  L’enfance, car elle est à la base de la construction de tout individu?

 Malgré les progrès déjà  réalisés par notre société, certaines violences restent encore banalisées, de façon inconsciente  ou non, et restent une part non négligeable de notre quotidien. Il ne sera pas question de  porter de jugement. Plutôt prendre la parole afin de prendre conscience. Pour un sujet aussi  sensible, l'indulgence est primordiale. Envers autrui et aussi envers soi-même.  

La forme oscillera entre théâtre, chant et musique live et se veut divertissante et joyeuse, tout  un programme

C' est une plongée dans le texte d'Edith Azam: Caméra  

"Caméra ferme ses grands yeux  

Caméra fait la chambre noire."  

Le regard tourné vers l'intérieur, Caméra a un corps, un corps traversé par une parole  poétique en cours d'écriture, des états émotionnels.  

Ses petites voix intérieures nous délivrent un récit en marche.

Les paysages qui apparaissent ressemblent à notre monde et les horreurs qu'ils révèlent  paralyse son langage.  

Elle va surmonter bien des épreuves pour le libérer.  

"Zone poétique pour Caméra "retrace cette épopée à la reconquête du désir, du désir de dire.  Elle nous raconte comme il faut du courage pour écrire , comme il faut aussi  du courage   pour vivre parfois.  Quel nom étrange, Caméra et ses compagnons de voyage, Chouette à Lune, Tortue Barbue,  Oiseau-Silex.  

Toute une poésie.

La Colombe enragée est une compagnie de danse contemporaine en espace public, créée fin 2016 à Toulouse. 

Majoritairement composée d'artistes féminines, la compagnie cherche à diffuser la danse dans tous les espaces de vie possibles (rue, bars, hôpitaux, maisons de quartier...) dans la double volonté d'aller à la rencontre de publics souvent marginalisés et de se réapproprier certains espaces souvent moins investis par les femmes. 

Ses membres aspirent à transformer des lieux de passage ou d’attente en lieux de rencontre, de découverte et de poésie.

Alliant arts du mouvement et de la parole, ses créations et ateliers révèlent et interrogent nos codes, nos habitudes, nos fonctionnements et les systèmes dans lesquels nous évoluons, tout en créant du lien entre les habitant·es.

Le Paradoxe des Jumeaux interroge notre rapport au temps abstrait et insaisissable.

Celui qui nous manque ou nous semble éternité, dont l'écoulement érode nos corps.

Entre cirque et danse, alliant équilibre sur les mains et suspension aérienne, cette pièce s'amuse à distordre nos perceptions du temps et nous renvoie aux transformations actuelles du monde.

On suit le parcours d'une compagnie de théâtre qui tente de changer les  choses par l'Art, on voit les diverses destinées de ses membres confronté.es au réel.

Projet adapté d’un scénario écrit pour un film qui ne sera jamais  tourné, écrit en 1968, en pleine révolution, par un tout jeune Jean-Pierre Manchette, un des maîtres du roman noir des 70’s et 80’s, disparu il y a 30 ans. 

Un tourbillon joyeux, étonnant, foutraque, anar et joueur.

Écriture chorégraphique sur la trace, les mémoires laissées par nos ancêtres.

Espace intemporel où la matière du corps réinvente l'histoire de souvenirs, où mots et corps; paroles et mouvements se croisent.

De quoi sommes-nous faits? Que reste t-il de nous après..?

Pièce inspirée d'une coutume des femmes andalouses, la tradition des "cœurs cousus".

Spectacle jeune public. La création vocale VAC & SLAM est sans paroles, pour deux chanteuses et un chanteur explorateurs sonores. 

Respectueux de la Nature, des êtres vivants et de leur riches cultures, tous trois délivrent un message vibrant et créatif à travers leurs chants, leurs slams et leurs improvisations, mêlant jazz aux musiques du monde, ludiques onomatopées, et rythmes percutants.

Le professeur Datamat vous présente le patient Kamino. 

Celui-ci est atteint de bougeotopathie. 

Il est à l’institut Cirk’anard pour suivre une cure de terathérapie. (Qui permettra un retour à la terre). 

Le teraterasope est-il vraiment efficace? 

Attention aux effets secondaires!

Syndrome de Stendhal, syndrome de Paris, de Jerusalem… vous connaissez? 

Mathieu Bachy, médecin et comédien de la compagnie Cirk’Anard présente un spectacle à la frontière (border-line?) entre art de la rue et art de la médecine. 

C’est sous la forme d'une conférence jonglée que ce Doc, un peu Duck, vous parlera de ceux que l’on appelle les « fous voyageurs »

Oser être soi est une quête permanente.

Vivre l'instant présent, un défi quotidien.

Marie-Maud et Véro n'ont peur de  rien, enfin de presque rien... et c'est avec ce "presque rien" qu'elles vous accueillent et vous emportent dans ce qui sera bien plus qu'un spectacle : une expérience collective inédite!

La compagnie AVEC pose ici la question de la place de chacun·e dans le mécanisme social.
Quelle place nous est attribuée ? Quelle place choisissons nous ? Et quel rapports aux autres ces positionnements créent-ils ?

Si la place qui nous a été attribuée n’est pas la bonne, libre à chacun·e d’oser la réinventer !

"La Chasse aux rats", c’est la rencontre d’un homme et d’une femme dans une décharge municipale. 

Lui partage avec elle son passe-temps favori : tirer à la carabine sur les rats qui grouillent entre les déchets.

Dans un dialogue qui mêle séduction, désespoir et confessions, ils se découvrent l’un l’autre en se débarrassant des objets qu’ils portent sur eux. 

Aux objets sont associés des souvenirs et aux souvenirs des histoires ; histoires qui racontent l’emprise d’une société de consommation sur deux individus essayant tant bien que mal de se connaître, de se comprendre, peut-être même de s’aimer.

D’une langue brute, provocante, à l’humour acide, Peter Turrini nous livre un texte au vitriol.

Une vieille bagnole déboule, sound-system à balle. Les VOYOUeS sont en cavale. Un monde oppressant les poursuit. Objectif : fête, échappée, intensité.

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Iels sont bien parti·es pour trouver encore l’interstice, rêvent le “vrai vivant” et cherchent à embarquer du monde avec elleux.

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Et puis ça déraille, ça pète, même ça, ça ne marche plus. Leur bagnole leur ressemble, il y a une mécanique qui ne roule plus, un projet de fond est à ré-inventer.

Le monde est en panne, il va falloir en rire, et trouver l'énergie non fossile de se réchauffer ensemble et vivre tragiquement heureux.

Aïe Boum Zut – malhabile propose aux spectateurs et spectatrices de ré-apprendre la maladresse, ils et elles pourront : déambuler au sein de machines à devenir maladroit (machines à tomber sur une peau de banane automatique, machine à casser les pots recollés) et être invités au sein de dispositifs tels que : comment perdre ses clefs ?

Deux femmes enfermées dans une maison. Autour d'elles rien : la rase campagne, le vent, le froid.

Soudain, l'une d'elle, Marianne, est frappée par une vision.

Elle a vu quelqu'un passer dehors, elle sort, court après lui, mais hélas, ne le retrouve pas.

Elle revient, transie, agonisante, mais comme frappée d'extase. Dès lors, elle parle sans cesse à cet.te absent.e mais sa langue change et ce dialogue sans retour la maintient en vie. Pour ne pas la perdre, sa sœur décide de donner corps à cette fiction. Ensemble, elles créent de façon joyeuse et festive un spectacle de la douleur.

Lumière ! Musique ! Ce sera un cabaret ! Mais qui est cet autre à qui Marianne s'adresse ? Son amant ? Le public ? Son alter ego ?

Peut-être les trois à la fois.

Quatre entités venues d’un nulle-part aux confins des songes s’incarnent parce que le monde humain, paraît-il, court à sa perte. 

Elles s’inquiètent d’imaginaires dysfonctionnels qui ne parviennent plus à rêver ni à croire. 

Elles plongent dans les fictions auxquelles les humain·es s’accrochent, celles qui les ont façonné·es, et portent un regard attendri, amusé, et franchement critique sur cette manière incongrue de se raconter. 

Elles ont leur manière à elles et, sans prétention, très peu de doutes quant à leur capacité à sauver le monde. 

Après tout, il a bien fallu l'imaginer pour le créer.

«Sur la plage abandonnée, coquillages et crustacés »... vous connaissez la chanson?

De toutes parts l’invitation au voyage nous embarque vers un ailleurs.

Dès qu’on pense, ça décompense.

Gérald Geoffroy a fait le voyage de trop, il a perdu le nord.

En partance, il patiente.

Alors, il jongle avec la rose des vents, les idées tissent avec les objets, la vidéo emporte sa psyché.

Nous passons de l’autre côté...

Dans ce TRANS’IT polymorphe, nous voyageons pour fuir mais aussi pour se découvrir.

Et si nous étions tous en transit?

 Achille adore son chat ! Il l’aime à la folie, c’est son meilleur ami ! 

Il voudrait passer tout son temps avec lui : faire la course, jouer à cache-cache, sauter jusqu’aux nuages. Mais Zélo n’a pas envie. Zélo est libre. 

Alors le jour où Achille le serre un peu trop fort dans ses bras, Zélo sort les griffes et aïe ! Les larmes coulent sur les joues du petit garçon qui ne comprend pas. Le temps de s’apprivoiser à nouveau, lentement, tout doucement, pour que le doute et les blessures guérissent, et les deux amis se retrouvent proches et libres à la fois. 

Femme, chanteuse, autrice, compositrice, danseuse, clown, mère, comédienne, cheffe de projets et célibataire : c’est quoi ma vie ?...

 « On arrive seul.e et on repart seul.e. » . 

Voici l’une des phrases les plus crues et les plus stimulantes qu’il m’a été donné d’entendre ces dernières années. 

Car c’est seule que j’ai appris à m’aimer et à être heureuse là où j’avais assimilé depuis toujours que le bonheur c’est le couple, la vie de famille : schéma sociétal patriarcal s’il en est, ou bien la p’tite maison dans la prairie ? 

Force est d’admettre que ce n’est pas là où je me suis la plus épanouie dans la vie… 

L’histoire est celle d’une femme, mère, artiste, la quarantaine qui a tout pour être heureuse mais qui vit mal sa solitude. 

Des pensées obsédantes l’empêchent de profiter de sa liberté et d’apprécier son autonomie de femme. Elle doit se battre pour faire taire cette petite voix qui lui martèle qu’être seule c’est triste… 

Pourtant Géraldyne veut être heureuse et ne plus faire dépendre son bonheur des autres ni de schémas de vie à respecter. 

Elle mettra tout en œuvre pour y arriver et devenir l’héroïne de sa propre histoire.